dimanche 5 octobre 2014

Parlons peu mais parlons pup’s !

Parlons peu mais parlons pup’s ! Il le fallait bien, un jour ou l’autre, que je vous présente mes petits protégés avec qui je partage mon hivernage. Ces petites boules de poils à qui je rends visite chaque jour où presque, ils sont mon quotidien. Certains tentent de me charger mais se rende vite compte que quoiqu’il arrive, ce n’est pas eux qui vont gagner la médaille. Bon par contre, je fais dans ma culotte devant leur fou furieux de père, mais faut pas leur dire tout de suite aux ptios’. Quand l’un se contente de grogner sans bouger, son copain du jour s’affolent dans tous les sens et s’égosille à en perde la voix – pourtant je ne fais que passer, bien sagement -.

Ah ces fameux pup’s de la MAE … je la refais … Ah ces fameux petits d’otaries de la Mare aux Eléphants, ridiculement petits mais sauvagement enragés pour certains. Qu’est-ce qu’on les aiment ici.

les voilà les monstres

curieux, ils te surveillent toujours d'un oeil

La Mare aux Eléphants c’est le nom donné au lieu qui nous sert de colonie d’étude sur ces mammifères. Du suivi de croissance des jeunes à la recherche alimentaire des mères ou encore de l’estimation de la population à l’évaluation démographique, diverses études concernant ce mammifère marin s’étalent tout au long de mon hivernage. En gros, çà consiste dans la majorité du temps à baguer à la fois des pups et des adultes, à peser/mesurer ces deux générations à des dates précises, à prélever du sang, à poser des équipements capables de mesurer la profondeur de plongée, la température de l’eau, les spectres de lumière, la localisation, etc. etc. C’est à ces effets que je passe boooooooocoup de temps à sauter entre les rochers glissants de la MAE, tentant d’éviter quelques morsures au passage. Ce fut un peu à reculons qui j’y allais les premiers jours car elles sont très agressives et intimident énormément. Se faire mordre, et donc choper des vieilles saloperies infectieuses, çà peut arriver … tous les jours ! Jusqu’ici nada, touchons ce qu’il faut toucher… voilà c’est fait … !

le pied bancal le premier jour

quelques jours après, un peu mieux

difficile de croire qu'ils peuvent te bouffer les doigts

certains peuvent peser jusqu'à 25 kilos, lui ... il en fait 12

pas l'air content de se faire prendre en photo c'ui-ci
Les ornithos d’Amsterdam sont plus mammologue qu’autre chose et c’est de chouettes moments que je vis au cœur de la colonie, au coeur de la vie sauvage. Mais rassurez-vous les meks, j’ai la plupart du temps les yeux levés au ciel …

au coeur de la colonie, privilégié

hmmmmm

lecture de bague

tchao

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